Y a pas de malle à ça.

Publié le par BH2C

Dans le dernier épisode de notre feuilleton bugattiste s'était posé la question des bagages sur une torpédo. Vous savez la voiture fusiforme (de fuseau, pas de fusil… ! ), alors remontons le temps, direction la belle époque.

 

Rappelez-vous, au début du siècle dernier, les voitures sont encore très inspirées des véhicules hippomobiles, comme par exemple ce "coupé chauffeur" Piccard Pictet de 1911

 


ou ce "cabriolet fiacre" Bugatti T 40 de 1928.



Pour les berlines pas de soucis, la solution est la malle arrière comme sur les diligences ou les coches. Exemple à droite : une T40 de 1927 carrossée par Bourak de Costier.

 

Oui mais sur une torpédo, où donc mettre les bagages?

 

Si la fixation d'un porte-bagage en hauteur sur l'arrière est possible, la formule outre l'inélégance représente une résistance au vent incompatible avec l'esprit et l'aérodynamisme recherché.

 

Aussi notre fidèle lecteur, Patrick de B, n'a pas tout à fait tort lorsqu'il propose une malle en cuir ou en osier. On remarque sur cette photo la petitesse du coffre et l'installation du porte-gagage. Il est à noter que cette voiture emporte une famille complète : papa, maman et deux enfants !

 

 

Alors, puisque devant ce n'est pas possible et derrière guère pratique, reste les côtés !

 

Effectivement la solution n'est pas nouvelle, rappelez-vous John Wayne, ou les randonneurs à cheval.

 

   


Et bien pour les torpédos, la solution reste la même : le sac de côté :




Où comme ici, le vrai sac à dos avec le pépin enfillé contre la la roue de secours !


et c'est parti... à fond la caisse !



Dans le prochain épisode on soulève le capot...


Quelques photos viennent de trois sites magnifiques :
Nono pour l'histoire Bugatti , Bugatti Centenary Molsheim et Classic car passion (arthomobiles.fr)

Publié dans Feuilleton bugattiste

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P
<br /> J'en reste ... sur le flanc !<br /> <br /> <br />
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